dilluns, 10 de novembre del 2014

Les tantes Jeanne



Jawlenski 1910


Les madames qui venaient
voir notre oncle après dîner,
on les appelait "tante Jeanne".
Ce n'étaient jamais les mêmes,
mais on les aimait quand même,
on aimait nos tantes Jeanne.
C'est tonton qui était content
quand il enlevait leurs gants.
Il les appelait 'Chère Jeanne.''
Oh, les jolies vacances
quand une tante Jeanne venait.
Oui, les jolies vacances
que notre tonton se payait.

Nous, quand on me demandait
combien de tantes on avait,
on avait de tantes Jeanne,
on disait qu'on savait pas.
Quand on aime, on compte pas,
compte pas ses tantes Jeanne.
Ce qui était important,
c'est que tonton soit content,
soit content des tantes Jeanne.
Hé, les jolies vacances
quand une tante Jeanne venait.
Ah, les jolies vacances
que notre tonton nous payait.

Nous, ça nous arrangeait bien,
on nous envoyait au cinéma.
En échange on promettait bien
de ne rien dire à grand-papa.

Quand on rentrait vers minuit,
on ne faisait pas de bruit,
pas de bruit pour tante Jeanne.
Dire qu'on était trop petit
pour en avoir une aussi
une aussi de chère Jeanne.
Pour le petit déjeuner
tonton était toujours gai,
jorobobo et bobobori, chère Jeanne.
Ah, les jolies vacances
quand une tante Jeanne venait.
Ah, les jolies vacances
que notre tonton se payait.

Maintenant on a grandi,
notre tonton a vieilli
et vieilli les tantes Jeanne.
Mais nous, quand on va le voir,
comme il a plus de mémoire,
on réveille les tantes Jeanne.
Alors il est tout content,
il retrouve le bon temps,
le bon temps des chères Jeanne.
Et puis, les jolies vacances
des tantes Jeanne passaient,
oui, les jolies vacances.
Viens tonton, on va t'embrasser.


Text de Maurice Vidalin, sobre el que Gilbert Bécaud va fer una bona cançó el 1963

https://www.youtube.com/watch?v=MTZhhhb-pcQ

https://www.youtube.com/watch?v=m-SE-TwOXBE