Monet 1868 |
"Dans l'interminable
ennui de la plaine
la neige incertaine
luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre
sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
et mourir la lune.
Comme les nuées
flottent gris les chênes
des forêts prochaines
parmi les buées.
Le ciel est de cuivre
sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
et mourir la lune.
Corneille poussive
et vous, les loups maigres,
par ces bises aigres
quoi donc vous arrive?
Dans l'interminable
ennui de la plaine
la neige incertaine
luit comme du sable."
Paul Verlaine, Romances sans paroles VIII (1874)
Possible traducció:
ennui de la plaine
la neige incertaine
luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre
sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
et mourir la lune.
Comme les nuées
flottent gris les chênes
des forêts prochaines
parmi les buées.
Le ciel est de cuivre
sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
et mourir la lune.
Corneille poussive
et vous, les loups maigres,
par ces bises aigres
quoi donc vous arrive?
Dans l'interminable
ennui de la plaine
la neige incertaine
luit comme du sable."
Paul Verlaine, Romances sans paroles VIII (1874)
Possible traducció:
"En l'inacabable
avorriment de la plana
la neu incerta
llueix com si fos sorra.
El cel és de coure
sense cap resplendor.
Hom creuria veure viure
i morir la lluna.
Com si fossin núvols
suren grisos els roures
dels boscos propers
entre les boires.
El cel és de coure
sense cap resplendor.
Hom creuria veure viure
i morir la lluna.
Corb ventós
i vosaltres, llops prims,
per aquests petons agres
què caram us passa?
En l'inacabable
avorriment de la plana
la neu incerta
llueix com si fos sorra."
Cap comentari:
Publica un comentari a l'entrada